5 recommandations pour éviter les rançongiciels
Pour lutter contre les programmes et logiciels malveillants, vos données peuvent être sécurisées à plusieurs niveaux.
Voici quelques conseils de prévention :
Conseil n°1 : Restez vigilants sur la provenance et le contenu des messages reçus
Les courriels sont l’un des principaux vecteurs d’infection par des malwares. Les pirates envoient souvent des messages frauduleux qui imitent des entreprises connues ou des collègues pour inciter à cliquer sur des liens ou à ouvrir des pièces jointes piégées. Il est donc essentiel d’adopter une attitude de méfiance : ne jamais ouvrir un e-mail dont l’expéditeur ou le contenu semble suspect, même s’il semble provenir d’une source connue. Vérifiez attentivement les adresses e-mail, les fautes d’orthographe et les demandes inhabituelles. En cas de doute, contactez directement l’expéditeur par un autre moyen.
Conseil n°2 : Apprenez à identifier les extensions de fichiers douteuses
Certains fichiers malveillants se déguisent en documents inoffensifs. Par exemple, un fichier nommé facture.pdf.exe
n’est pas un document PDF, mais un exécutable qui peut contenir un malware. Il est donc crucial de configurer votre système pour afficher les extensions de fichiers (souvent masquées par défaut), et d’apprendre à reconnaître les extensions à risque, comme .exe
, .bat
, .js
, ou .vbs
. Les employés doivent être formés pour éviter d’ouvrir ce type de fichier, surtout s’il provient d’une source inconnue ou inattendue.
Conseil n°3 : Effectuez des sauvegardes régulières de vos données
Même avec toutes les précautions, aucun système n’est infaillible. Une sauvegarde régulière permet de restaurer vos données en cas d’attaque, notamment par ransomware, qui chiffre vos fichiers et demande une rançon. Les sauvegardes doivent être faites automatiquement, conservées sur des supports sécurisés (hors ligne ou dans le cloud), et testées périodiquement pour s’assurer qu’elles fonctionnent correctement. Il est recommandé d’utiliser la règle du 3-2-1 : 3 copies, 2 supports différents, 1 sauvegarde hors site.
Conseil n°4 : Mettez à jour vos outils logiciels principaux
Les mises à jour logicielles corrigent souvent des failles de sécurité découvertes dans les programmes. Si elles ne sont pas appliquées rapidement, ces failles peuvent être exploitées par des logiciels malveillants pour infecter votre système à distance, sans intervention de l’utilisateur. Cela concerne les systèmes d’exploitation (Windows, macOS, Linux), les navigateurs, les outils de messagerie, les logiciels métiers, ainsi que les antivirus. L’activation des mises à jour automatiques est fortement recommandée pour rester protégé en continu.
Conseil n°5 : Utilisez un compte utilisateur plutôt qu’administrateur pour dissuader et ralentir l’infection
Travailler au quotidien avec un compte administrateur donne un accès total au système, ce qui facilite l’action des malwares une fois qu’ils pénètrent dans le poste. En revanche, utiliser un compte utilisateur standard limite les droits d’exécution de programmes malveillants, réduisant ainsi les risques d’installation automatique de virus. Cela permet de contenir l’infection et d’éviter qu’elle ne compromette tout le système. Le compte administrateur ne devrait être utilisé que ponctuellement, pour les tâches de maintenance ou d’installation de logiciels.
Pour plus d’informations, consultez la fiche réflexe proposée par le site cybermalveillance.gouv.fr